Le syndrome de l’imposteur ⭕️
Découvrez le ressenti de ceux et celles qui en souffrent et pourquoi cela les freine ?
Le syndrome se réfère à des personnes qui ont réussi socialement ou professionnellement. Mais, malgré le fait que des preuves objectives peuvent être fournies attestant leur réussite, les individus qui souffrent du syndrome de l’imposteur réfutent ces preuves et ne considèrent pas être en mesure de légitimement prétendre avoir réussi.
Révisé 7 juillet 2020
Qu’est-ce que le syndrome de l’imposteur ?
À première vue, le fait d’être affecté du syndrome ne semble pas particulièrement débilitant. Pourtant le syndrome de l’imposteur peut être à l’origine de multiples troubles :
- Troubles anxio-dépressifs
- Stress aigu
- Crise d’épuisement professionnel (burn out).
- Certains troubles de la personnalité
Décrire le ressenti de celui qui souffre du syndrome de l’imposteur est crucial pour bien comprendre la nature de cet affect. Il s’agit d’un individu qui a un bon, voir un très bon niveau de réussite. Les signes extérieurs de cette réussite sont évidents et facilement vérifiables. L’individu fait bonne impression auprès de son entourage. Il est réputé habile dans la réalisation des projets qu’il entreprend.
Toutefois, en contrepartie de ces signes extérieurs de réussite, il éprouve un sentiment d’inauthenticité. Il s’auto-déprécie. Il se fixe des standards élevés et s’autocritique constamment. Il a constamment peur de voir ce qu’il considère à tort comme son incompétence mise à jour. Il craint même de compromettre son entourage à travers son imposture.
Il est surprenant de constater que près de 70 % de la population souffre un jour ou l’autre de ce syndrome et doutent de la légitimité de son succès.
Que faire lorsque l’on souffre du syndrome de l’imposteur ?
L’élément essentiel à retenir est la nécessité de faire tomber le masque.
Il est important de restituer à l’individu son authenticité. En reprenant contact avec son vrai moi, il ne sera alors plus nécessaire de présenter à son entourage une image de façade.
Cet apprentissage cognitif (qui suis-je vraiment) doit être accompagné de comportements plus adaptés :
Construire un meilleur processus d’attribution.
Restituer une image positive, mais surtout réaliste de soi.
Diminuer la dépendance de devoir constamment s’évaluer ou rechercher obligatoirement l’approbation des autres.
Formuler clairement des demandes, recevoir des critiques et accepter les compliments.
Souvent, le syndrome de l’imposteur trouve sa source dans la dynamique familiale.
Comprendre comment certains comportements se sont développés tôt dans la vie aide à mieux comprendre la nature du syndrome et les comportements à modifier.
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Apprendre à s’aimer
Référence :
*le syndrome
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