DALL-E-2 d’Open AI 🔲 Comment dessiner avec l’intelligence artificielle ?

DALL-E 2 est un générateur automatique d’images développé par OpenAI. Il fonctionne à partir d’algorithmes d’intelligence artificielle.

DALL-E 2 est un générateur automatique d’images développé par OpenAI. Il fonctionne à partir d’algorithmes d’intelligence artificielle.

DALL-E-2 d’Open AI 🔲 Comment dessiner avec l’intelligence artificielle ? par Sylvie Gendreau, fondatrice du laboratoire créatif, Les cahiers de l’imaginaire

Comment dessiner sans effort ?


Depuis quelques jours, nous sommes le 4 septembre 2022, la version bêta du système DALL-E 2 est disponible pour le grand public.

DALL-E génère automatiquement des images réalistes ou artistiques en se basant sur une description littérale de l’image.

C’est ce qui en fait son originalité. Si le texte que vous lui soumettez indique, par exemple, qu’il s’agit d’un renard assis dans un champ, au lever du soleil, dans le style Claude Monet, il concevra une image correspondant à votre description.

DALL-E utilise un processus générateur appelé « diffusion ». Le système débute avec un motif aléatoire de points et modifie progressivement ce motif jusqu’à ce qu’il reconnaisse certains aspects spécifiques de l’image.

Une fois l’image créée, l’usager peut la modifier. Il peut changer l’emplacement d’un objet ou le supprimer, ajuster les ombres, les couleurs, etc.

Conclusions des chercheurs américains
qui ont testé DALL-E

L’efficacité du programme dépend du point de vue duquel on l’évalue. Si l’objectif visé est, pour un graphiste par exemple, de sélectionner une image parmi différentes options possibles pour y apporter des améliorations, DALL-E est relativement efficace.

En revanche, si le but visé est de créer un générateur d’images fidèle, pouvant être utilisé en toute sécurité, des critères d’évaluation beaucoup plus exigeants doivent être utilisés.

Voici deux exemples qui ont été soumis à DALL-E :

Le premier exemple, Abraham Lincoln se touche les orteils pendant que George Washington fait des étirements. Lincoln est pieds nus. Washington porte des bottes (voir l’illustration plus haut).

Le deuxième exemple est une tomate et/ou une citrouille avec une fourchette, le tout posé sur un tabouret. La scène est vue du dessus.

DALL-E-2 d’Open AI 🔲 Comment dessiner avec l’intelligence artificielle ? par Sylvie Gendreau, fondatrice du laboratoire créatif, Les cahiers de l’imaginaire

En terme de génération d’images, les résultats sont impressionnants. Les images sont réalistes et leur disposition dans l’environnement physique est plausible.

Toutefois, un graphiste professionnel éprouverait quelques difficultés à obtenir avec exactitude le résultat que lui et/ou son client recherchent. Par contre, l’amateur, n’ayant pas les mêmes attentes, sera sans doute ravi des résultats obtenus.

DALL-E n’en est qu’à ses débuts. Ce système, ainsi que bien d’autres du même acabit (musique, littérature, etc.), ne tarderont pas à devenir de plus en plus efficaces. Non seulement, les banques de données qui les alimentent se perfectionneront et prendront de l’ampleur, les ordinateurs deviendront également de plus en plus puissants.

La plupart des domaines de l’activité humaine sont désormais régis par des systèmes d’intelligence artificielle. Le danger qui nous guette peut se résumer en une formule lapidaire : nous risquons de devenir des esclaves libres.

Esclaves, car nous sommes déjà fortement dépendants de toute une panoplie de supports algorithmiques pour nos manières d’agir, de penser et de décider avec, entre autres, le nombre grandissant d’applications sur nos téléphones.

Libres, car toutes ces « aides » à agir, penser et décider, nous donnent l’illusion d’une plus grande liberté (illusion entretenue à grand renfort de publicité), alors qu’au contraire nous perdons sans cesse en autonomie.

Le danger qui nous guette est multiforme :

  • Standardisation des manières de faire et de penser.

  • Concentration des pouvoirs aux mains de ceux qui dĂ©veloppent et contrĂ´lent les systèmes algorithmiques.

  • Perte d’habiletĂ©s crĂ©atives et de savoir-faire autonomes et individuels.

  • Appauvrissement des systèmes Ă©ducatifs qui auront tendance Ă  s’en remettre Ă  des apprentissages moins exigeants basĂ©s sur des interfaces machines (laisser la machine dessiner pour soi, au lieu d’apprendre Ă  dessiner ; s’en remettre Ă  des systèmes d’assemblage de modules informatiques prĂ©existants, au lieu d’apprendre Ă  programmer).

 

L’exercice que je vous propose pour accompagner ce billet, c’est de vous amuser à simplement dessiner si cela vous plaît. Ne perdez pas ce contact avec le crayon.

Toutefois, si l’aventure DALL-E vous intéresse, j’ajoute un lien ci-dessous, celles et ceux qui le désirent peuvent s’inscrire à leur liste d’attente. En principe, ils vous enverront une invitation, quand ils seront prêts, et vous pourrez utiliser la version bêta gratuitement.

Ce sera l’occasion de voir de quoi il en retourne. Un membre notre équipe, à la Nouvelle École de Créativité s’est inscrit, nous attendons leur invitation. Je partagerai nos impressions suite à cette expérience. À suivre…

Envie de tenter l’expérience ?

Découvrez l’exercice No. 3

Écrire en dessinant


Références :

Voici le lien pour vous inscrire à la liste d’attente pour utiliser la version bêta de DALL-E-2 https://labs.openai.com/waitlist

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