La volonté de puissance II

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Ce livre quasi mythique, qui passe pour le couronnement de l'œuvre de Nietzsche, a connu plusieurs versions en allemand, car son auteur n'avait fait qu'en esquisser différents plans de 1885 à 1888. La première traduction française, due à Henri Albert et fondée sur la version allemande de 1901, est parue au Mercure de France. Elle comporte seulement quelque cinq cents aphorismes. La présente version, élaborée par Friedrich Würzbach, est beaucoup plus étendue, et c'est à elle qu'on s'est référé en France, depuis 1935.

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Pour moi, qui organise des séminaires déambulatoires, je suis entièrement d'accord avec sa conception d'un déséquilibre systématiquement rattrapé. Les pensées élaborées pendant la marche sont des idées nouvelles qui donnent à réfléchir, obligent à chercher un sens nouveau, ce qui amène à être en « déséquilibre » par rapport aux idées reçues. On se met en danger par le doute, puis on trouve quelque chose, on se rattrape et on avance…

Dans une de ses conférences sur la marche, le Pierre Péju dit : « Nietzsche a même théorisé le « penser-marcher », par exemple dans « Le voyageur et son ombre ». L’errant ne s’attache à rien et son désir de mouvement, sa « bougeotte » est absolue.
La philosophie de Nietzsche sera en permanence en lien avec les paysages traversés.

En Suisse  : en traversant les vallées d’altitude, austères et nues où il marche seul, il élabore l’aspect de sa pensée la plus risqué : la notion de surhomme, la notion « d’éternel retour ».

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