Les Cahiers de l'imaginaire

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<strong>🔴 Le plaisir d’enseigner à des beaux esprits</strong>

et de les encourager à ne jamais baisser les bras malgré les obstacles

Quelle chance de rencontrer des jeunes motivés, intelligents, curieux et ouverts. Je considère que c'est un privilège de faire un bout de chemin avec eux...

C'est aussi une responsabilité importante d'entretenir cette flamme et de les encourager à ne jamais baisser les bras malgré les obstacles qui se présenteront sur leur route. Un premier cours commence toujours en se découvrant les uns les autres... Ils viennent souvent de différents pays, de disciplines diverses... peu se connaisse. Les premières minutes sont donc consacrées à faire connaissance !

Ensuite, le cours peut commencer ! Vous vous imaginez qu'un séminaire déambulatoire avec 23 étudiants ne pourrait être possible sans l'aide de chaque participant. Ils sont donc tous invités à co-créer l'atelier avec moi.

Les doctorants de Polytechnique de Montréal pendant leur cours déambulatoire animé par Sylvie Gendreau.

Et ils ne se font pas prier : ingénieurs, scientifiques, technologues, chercheurs, mathématiciens, professeurs. ils savent aussi repérer la beauté là où elle se trouve et s'en inspirer pour faire avancer leurs travaux et être plus créatifs.

Pourquoi un cours en marchant ? Pour être plus alertes, plus attentifs, pour réapprendre à voir et à faire de la ville un écrin pour approfondir ses réflexions. Après plus de trois années d'animation d'ateliers nomades, il me semble évident qu'il vaut mieux prendre en compte le rôle du corps et de l'exercice dans la pratique de l'apprentissage. Cela tombe bien. L'exercice qui semble avoir le plus d'impact sur nos capacités cognitives serait la marche.

Comme l'affirme Barbara Oakley : 

"Un chimiste remarquablement inventif du milieu du XIXe siècle, Alexander Williamson, a observé qu'une promenade solitaire valait une semaine dans le laboratoire pour l'aider à faire progresser son travail… Marcher stimule la créativité dans beaucoup de domaines : ainsi nombre d'écrivains célèbres, tels Jane Austen, Carl Sandburg et Charles Dickens, ont trouvé l'inspiration au cours de leurs fréquentes et longues promenades." 1

Socrate et Aristote ont été péripatéticiens bien avant moi. Ils ont ouvert la voie... mais ce qui est plus étonnant, c'est de le faire à Montréal l'hiver : Pluie, neige, verglas... rien ne nous arrête !

Cet session-ci, nous avions le Musée des Beaux-Arts de Montréal comme partenaire. L'art fait du bien et les musées offrent des environnements très stimulants pour le cours que je donne. Je suis reconnaissante aux institutions montréalaises d'accepter les partenariats que je leur propose. L'Espace pour la vie (Jardin Botannique et Planétarium Rio-Tinto Alcan), le Centre des sciences de Montréal, le Centre Phi... tous ont l'ouverture d'esprit et la générosité de nous accueillir.

Les doctorants de Polytechnique de Montréal pendant leur cours déambulatoire animé par Sylvie Gendreau.

Les doctorants Polytechnique de Montréal pendant leur atelier déambulatoire au Musée des Beaux-arts de Montréal animé par Sylvie Gendreau.

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Découvrez l’exercice No. 98


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